Cinq élus demandent au ministère du Travail de ne pas valider le plan social de Simra en l’état
Cabinet Mobour
Ces élus de tous bords politique ont interpellé l’Etat sur le sort des salariés du sous-traitant aéronautique qui devrait supprimer une centaine de postes dans les prochains mois à Albert.
Ils n’ont pas les mêmes convictions politiques, mais ils ont décidé de faire front commun autour du devenir des salariés de Simra, à Albert. Cinq élus appellent le ministère du Travail à ne pas valider les licenciements chez Simra à Albert « si les conditions de départ ne sont pas améliorées« .
François Ruffin (député LFI) Grégory Labille (député UDI) Rémi Cardon (sénateur PS) et Laurent Somon (sénateur LR) et Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France (ex-LR) dénoncent un plan social insuffisant.
Ces élus demandent que « le gouvernement prenne ses responsabilités. Qu’il se mette autour de la table, en urgence, avec les syndicats, avec la direction de l’entreprise Simra, pour _assurer, au moins, l’équivalent du Contrat de sécurisation_« .
Les auteurs du communiqué rapportent les propos de Maître Bourhaba, avocat de la CGT Simra qui évoque un « PSE squelettique » et qui affirme que « Simra propose 8 mois de congé reclassement, à 65 % du salaire. Alors que, pour les petites entreprises en difficulté, l’Etat garantit 12 mois, et avec 75 % en moyenne. »
Simra dispose de deux usines à Albert et à Wattignies (Nord). 170 postes sont menacés dont une centaine sur le site picard.
Les bassin aéronautique d’Albert-Méaulte est frappé de plein fouet par la crise du coronavirus qui paralyse une partie du trafic aérien.
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