Ces élus de tous bords politique ont interpellé l’Etat sur le sort des salariés du sous-traitant aéronautique qui devrait supprimer une centaine de postes dans les prochains mois à Albert.

Une centaine de postes est menacée sur le site d'AlbertUne centaine de postes est menacée sur le site d’Albert © Radio France – Alexandre Lepère

Ils n’ont pas les mêmes convictions politiques, mais ils ont décidé de faire front commun autour du devenir des salariés de Simra, à Albert. Cinq élus appellent le ministère du Travail à ne pas valider les licenciements chez Simra à Albert « si les conditions de départ ne sont pas améliorées« .

François Ruffin (député LFI) Grégory Labille (député UDI)  Rémi Cardon (sénateur PS) et Laurent Somon (sénateur LR) et Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France (ex-LR) dénoncent un plan social insuffisant.

Ces élus demandent que « le gouvernement prenne ses responsabilités. Qu’il se mette autour de la table, en urgence, avec les syndicats, avec la direction de l’entreprise Simra, pour _assurer, au moins, l’équivalent du Contrat de sécurisation_« .

Les auteurs du communiqué rapportent les propos de Maître Bourhaba, avocat de la CGT Simra qui évoque un « PSE squelettique » et qui affirme que « Simra propose 8 mois de congé reclassement, à 65 % du salaire. Alors que, pour les petites entreprises en difficulté, l’Etat garantit 12 mois, et avec 75 % en moyenne. »

Simra dispose de deux usines à Albert et à Wattignies (Nord). 170 postes sont menacés dont une centaine sur le site picard.

Les bassin aéronautique d’Albert-Méaulte est frappé de plein fouet par la crise du coronavirus qui paralyse une partie du trafic aérien.

Vous souhaitez être rappelé par nos experts ?

UTILISEZ CE FORMULAIRE POUR NOUS ADRESSER VOS DEMANDES

    Votre message sera immédiatement et directement adressé au gestionnaire compétent..

    Notre expertise au service du salarié

    stylo